Année internationale de la santé des plantes (et de l’homme) !
Nous vivons décidément une époque pleine de défis. L’année 2020 avait été déclarée par la FAO « Année internationale de la santé des plantes », dans l’objectif d’accorder une attention toute particulière à la protection de la santé des végétaux pour ainsi éradiquer la faim dans le monde, réduire la pauvreté, protéger l’environnement et promouvoir la croissance économique. Or 2020 est surtout devenue l’année de la santé humaine, bien que les défis auxquels doivent faire face les plantes n’aient pas disparu pour autant. C’est pourquoi Phytofar, l’Association belge de l’industrie des produits de protection des plantes, entend, sous la houlette de son nouveau président Martin Van Gheluwe, continuer à forger la confiance dans des solutions sûres et durables en matière de protection des plantes.
Si nous nous sommes vus contraints, en raison du Covid-19, d’annuler le volet public de l’Assemblée générale de Phytofar, nous avons malgré tout pu organiser (à distance, cela va de soi) le volet plus formel, le 26 mai. Martin Van Gheluwe (Syngenta), le nouveau président de Phytofar élu au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 17 mars dernier, a identifié plusieurs points auxquels Phytofar devra prêter attention à l’avenir.
Martin Van Gheluwe : « Nous souhaitons avant tout communiquer vis-à-vis du monde extérieur. Au cours de leurs nombreux exposés, nos membres s’efforcent d’expliquer en quoi il est si important de protéger et de soigner les végétaux, tout en prodiguant en la matière des conseils aux cultivateurs. Grâce à notre communication ouverte, même les personnes qui ne sont pas issues du secteur agricole comprennent très vite que la protection des plantes, sous toutes ces facettes (naturelle, synthétique, biologique, chimique, microbiologique, etc.), est indispensable à la production d’aliments sûrs, sains et abordables. »
À l’évidence, le secteur met tout en œuvre pour réduire le plus possible l’empreinte écologique des produits de protection des plantes (PPP) et garantir que ceux-ci sont utilisés de manière durable, dans le respect de l’homme, des animaux et de l’environnement. Il importe aussi que les utilisateurs de ces produits utilisent une combinaison protectrice et des techniques spécifiques lors de leur manipulation. Les riverains doivent pouvoir se sentir en sécurité, en ayant confiance dans les connaissances et le professionnalisme des cultivateurs. Il convient en effet d’utiliser les PPP en respectant le bon dosage et en faisant en sorte qu’ils parviennent là où ils sont censés parvenir, à savoir dans le champ et non dans les eaux de surface ou l’environnement. À cet égard, les cultivateurs, le secteur de la protection des plantes et le gouvernement doivent continuer à collaborer afin d’élaborer des applications technologiques innovantes et un cadre législatif pour garantir que les PPP sont appliqués de manière adéquate et durable.
Nouveau membre, nouveau site web
Peter Jaeken, le secrétaire général de Phytofar, ne voit pas les choses autrement : « Phytofar entend continuer à œuvrer à l’établissement d’une communication positive avec les cultivateurs, les riverains, le secteur et le gouvernement afin de s’imposer comme un partenaire fiable dans le débat sociétal sur la protection des plantes et la production d’une nourriture saine. »
Ce 26 mai est aussi la date du lancement de notre nouveau site web ! Vos questions et suggestions sont toujours les bienvenues.