La Belgique : un précurseur de l’utilisation durable des produits de protection des plantes. Le secteur focalise sur les grandes priorités : sécurité alimentaire, climat et biodiversité.
Après un retard dû à la crise COVID-19, la Commission européenne a publié des documents importants pour le secteur agricole : la stratégie « De la ferme à la fourchette » et la stratégie "Biodiversité 2030" visant à mettre l’Union européenne sur la voie du renouveau au profit du climat et de la biodiversité. Phytofar, l'association belge de l'industrie des produits de protection des plantes, tient à souligner le grand effort qu'elle a déjà accompli au cours des dernières décennies et, bien sûr, elle souhaite participer à un processus scientifiquement fondé pour relever les défis du futur proche et lointain : sécurité alimentaire, climat et biodiversité.
Biodiversité et « De la ferme à la fourchette »
Phytofar comprend les préoccupations de la société quant à l’utilisation des produits de protection des plantes. Notre industrie continuera d’ailleurs à jouer un rôle prépondérant en soutenant les agriculteurs dans leur mission de produire notre nourriture journalière.
La Belgique a fait beaucoup d'efforts depuis les années 1990 et est précurseur dans l'utilisation durable des produits de protection des plantes. Quelques exemples ? Avec l'évolution des produits, la dose de produit à appliquer par hectare a considérablement diminué (jusqu'à 95% !). Le matériel de pulvérisation est soumis à des inspections régulières et obligatoires. La protection intégrée des cultures (IPM) est la norme. Le marché des produits professionnels et celui des produits pour les amateurs ont été séparés. Et le système belge de collecte et de recyclage des emballages vides par AgriRecover est un exemple pour de nombreux pays !
La procédure d’autorisation des produits de protection des plantes de l’Union européenne est l’une des plus strictes au monde et permet de fournir des aliments de la plus haute qualité aux citoyens européens. Pour autant, nous comprenons les préoccupations de la société en ce qui concerne la production alimentaire, de même que la volonté de la Commission de réduire tant les risques liés aux produits que leur utilisation. Nous sommes tout disposés à discuter d’un objectif de réduction, sous réserve que celui-ci soit réaliste et fondé sur des données scientifiques. Un objectif de réduction de 50 % nous apparaît comme étant irréaliste, d’autant plus qu’il n’aurait pas l’effet souhaité sur le plan de l’instauration d’un modèle de production alimentaire plus durable en Europe.
Continuer à innover
Phytofar va étudier les plans de la Commission et croit fermement que l’innovation fait partie intégrante de la solution. Nos entreprises continueront à investir dans des méthodes innovantes pour protéger les cultures, à l’aide d’investissements massifs dans des produits de protection des plantes assortis d’un profil plus écologique, dans des produits biologiques et dans des technologies de précision favorisant une agriculture durable.
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