L'AFSCA veille à la santé des roses que vous offrez à votre Valentin(e)
C'est bientôt la Saint-Valentin et donc l’occasion pour beaucoup d’entre nous d’offrir un joli bouquet de roses. Mais saviez-vous que ces roses ont souvent parcouru un long chemin avant de garnir les vitrines de nos fleuristes ? En effet, nombre d’entre elles proviennent de pays tiers comme le Kenya et l’Ethiopie et transitent par nos aéroports belges, où l'AFSCA s'assure qu'elles sont saines. Ainsi, pas moins de 30.000 envois de roses sont contrôlés chaque année aux différents postes de contrôles frontaliers de l’AFSCA.
Lors d'un tel contrôle, les agents de l’AFSCA vérifient si les certificats phytosanitaires (il s'agit d'un certificat sanitaire pour les plantes et produits végétaux) sont valides et correctement remplis, et les fleurs elles-mêmes sont également examinées pour vérifier qu'aucun organisme nuisible n'est présent.
En 2022, 3 envois de roses ont été refusés car le certificat phytosanitaire était absent, incorrect ou incomplet. En 2021, ce sont 10 envois de roses qui ont été refusés. Dans 8 cas sur 10, c’est le certificat phytosanitaire qui posait problème mais dans 2 autres cas, un organisme nuisible avait pu être détecté lors de l’examen physique.
Outre la surveillance de la sécurité de la chaîne alimentaire et de la santé des animaux, l'une des principales missions de l'AFSCA est également la surveillance de la santé des plantes.
Les menaces pour la santé des végétaux passent souvent inaperçues. Pourtant, une plante ou une fleur venant d’un pays lointain peut potentiellement être l’hôte d’organismes nuisibles tels que virus, bactéries, moisissures, insectes etc. Avec la mondialisation des échanges, le risque d'introduction de tels organismes a fortement augmenté. En raison du changement climatique, ces organismes peuvent survivre dans nos régions et causer des dommages importants à notre environnement (agriculture, sylviculture, etc.) et par conséquent à notre approvisionnement alimentaire, notre économie et notre qualité de vie. Il est donc préférable de prévenir l'introduction de ces parasites plutôt que de les guérir!
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