
Le Conseil d'État réaffirme : la Région wallonne doit respecter les compétences fédérales et ne pouvait pas interdire l'utilisation du glyphosate.
En avril 2017, le Gouvernement wallon a publié un arrêté interdisant temporairement l'utilisation, sur son territoire, de produits contenant du glyphosate. Ce qui est déroutant, c'est que les produits contenant du glyphosate pouvaient alors être vendus en Wallonie, mais ne pouvaient donc pas être utilisés. La seule façon pour Phytofar de faire valoir que les régions doivent également respecter les règles belges (fédérales) et européennes était d'introduire un recours devant le Conseil d'État. Celui-ci donne désormais raison à Phytofar et annule l’arrêté wallon ! Pour les nombreux amateurs de jardin en Wallonie: cette réglementation ne change rien pour l'instant.
Le 11 janvier 2021, le Conseil d'État a rendu un arrêt dans le procès que Phytofar avait intenté en 2017 contre l’arrêté du Gouvernement wallon interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate. Cet arrêté d'avril 2017 interdisait pour 18 mois (et pour 6 mois pour les utilisateurs professionnels) l'utilisation, sur le territoire wallon, de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate. Ce qui est déconcertant, c'est que les produits contenant du glyphosate pouvaient alors être vendus en Belgique, mais qu’ils ne pouvaient donc pas être utilisés en Wallonie. Avec ce procès, Phytofar voulait montrer que les régions ont également l’obligation de respecter les règles belges (fédérales) et européennes. Nous voulions également attirer l'attention sur l'absence de base juridique et scientifique permettant d'interdire l'utilisation de ces produits sans évaluation de ceux-ci. Un jugement a maintenant été prononcé.
Le Conseil d'État a décidé d'annuler l’arrêté du Gouvernement wallon, en se basant sur le principe du manque de loyauté fédérale : cet arrêté régional n'était pas conforme aux règles fédérales. Cet argument a également été avancé par la Cour constitutionnelle dans une affaire antérieure. Phytofar se réjouit qu'aucune version "à la carte" de la législation européenne et fédérale ne peut être faite par les régions. Cependant, Phytofar regrette que cela ait conduit à des années de vide juridique et de confusion.
En pratique, rien ne change : l’arrêté wallon était valable 18 mois et n'était plus d’application. Dans l'intervalle, le gouvernement fédéral a adapté les autorisations de mise sur le marché pour usage non professionnel, de sorte que le glyphosate n'est plus autorisé pour les particuliers.
Cela ne change rien au fait que Phytofar continue de soutenir le principe que les régions doivent respecter les règles belges et européennes et qu’à cet effet, des procédures légales et scientifiques doivent être suivies. En tant que secteur, nous souhaitons continuer à communiquer sur ce sujet.
En même temps, nous investissons dans des solutions adaptées aux besoins du jardinier amateur et qui tiennent compte de l’Homme et de l'environnement. Consultez le site web pour obtenir des informations sur l'utilisation correcte et sûre des produits de protection des plantes.
Retour
Brochure avec 14 conseils pour une meilleure qualité de l’eau
De bonnes pratiques agricoles pour une meilleure qualité de l’eau : avec l’agriculteur, pour l’agriculteur !
Des objectifs ambitieux pour des emballages durables des produits de protection des plantes, engrais minéraux et biocides
Le Règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR) a été approuvé fin 2024 et entrera en application le 12 août 2026, impactant la chaîne de valeur, y compris les produits de protection.
Nouvelle campagne de collecte des emballages de produits de protection des plantes et d'engrais.
Chaque année, de septembre à fin novembre, AgriRecover collecte les emballages vides de produits de protection des plantes et sacs d'engrais dans plus de 150 points de collecte en Belgique. Contribuez à une agriculture durable !
Découverte de scarabée japonais et mouche orientale des fruits - L'AFSCA appelle à la vigilance !
En juillet 2025, l'AFSCA a découvert des spécimens morts de scarabée japonais et de mouche orientale des fruits en Belgique.
Réduction de la dérive d’au moins 75 % obligatoire à partir de 2026
La publication d’un arrêté royal le 1er juillet 2025 rendra obligatoire dès 2026 l’utilisation de matériel de pulvérisation permettant une réduction de la dérive d’au moins 75 %.